sábado, 30 de outubro de 2010

KITSCH?

Personne ne le revendique, mais le mélange incongru des styles et des époques parcourt arts et spectacles.

Philippe Katerine. (Barclay/Universal Music)
Kitsch? Guy Cogeval, président du Musée d'Orsay
, ose le mot pour définir l'art pompier de Jean leon Gérôme. Il propose actuellement une rétrospective sur ce peintre académique du XIXe siècle. Et la fréquentation démarre fort: plus de 3000 visiteurs par jour. Non loin, au Musée du quai Branly, on préfère l'expression voisine et plus récente de «bling-bling» pour caractériser le goût des marchands chinois d'Indonésie présenté en ce moment au rez-de-chaussée (16.600 visiteurs, soit plus de 1100 par jour). Les objets brillent de perles multicolores et les rivières de diamants ressemblent à du strass. Quant au mobilier de ces intérieurs bourgeois, ils mêlent art mandarin surchargé et lignes occidentales. Difficile de trouver plus incongru. Mais ce kitsch-là naît dans notre regard. Il est largement involontaire.

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