Personne ne le revendique, mais le mélange incongru des styles et des époques parcourt arts et spectacles.
Philippe Katerine. (Barclay/Universal Music)
Kitsch? Guy Cogeval, président du Musée d'Orsay, ose le mot pour définir l'art pompier de Jean leon Gérôme. Il propose actuellement une rétrospective sur ce peintre académique du XIXe siècle. Et la fréquentation démarre fort: plus de 3000 visiteurs par jour. Non loin, au Musée du quai Branly, on préfère l'expression voisine et plus récente de «bling-bling» pour caractériser le goût des marchands chinois d'Indonésie présenté en ce moment au rez-de-chaussée (16.600 visiteurs, soit plus de 1100 par jour). Les objets brillent de perles multicolores et les rivières de diamants ressemblent à du strass. Quant au mobilier de ces intérieurs bourgeois, ils mêlent art mandarin surchargé et lignes occidentales. Difficile de trouver plus incongru. Mais ce kitsch-là naît dans notre regard. Il est largement involontaire.
Philippe Katerine. (Barclay/Universal Music)
Kitsch? Guy Cogeval, président du Musée d'Orsay, ose le mot pour définir l'art pompier de Jean leon Gérôme. Il propose actuellement une rétrospective sur ce peintre académique du XIXe siècle. Et la fréquentation démarre fort: plus de 3000 visiteurs par jour. Non loin, au Musée du quai Branly, on préfère l'expression voisine et plus récente de «bling-bling» pour caractériser le goût des marchands chinois d'Indonésie présenté en ce moment au rez-de-chaussée (16.600 visiteurs, soit plus de 1100 par jour). Les objets brillent de perles multicolores et les rivières de diamants ressemblent à du strass. Quant au mobilier de ces intérieurs bourgeois, ils mêlent art mandarin surchargé et lignes occidentales. Difficile de trouver plus incongru. Mais ce kitsch-là naît dans notre regard. Il est largement involontaire.
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